Ekstat ou le chi-chi!

/hrp: j'écris ici l'histoire d'Ekstat, jeune guerrier mort-vivant à la démarche vacillante bien que vigoureuse.

Bonjour à tous, vous me connaissez sans doute sous mon nom d'Ekstat, lors de mon avènement, ma seconde venue au monde en qualité de réprouvé, j'ai reçu ce nom qui fait référence au ravissement extatique (relatif à l'extase) qui fut à l'origine de mon trépas et , de ce fait, à la fin de ma vie d'humain.

Mon histoire prend place il y a 4 ans environs, à l'époque j'étais un pacifiste, paladin diplomate de mon état.
Parti avec deux collègues l'un de 20 ans mon cadet, et l'autre étant encore près de 15 ans plus jeune, nous avions entrepris d'aller à la rencontre des tribus zandallar qui se présentaient comme amicales envers tous ceux qui s'étaient opposé à l'avilissement de la horde.
Ah je m'en souviens comme si c'était hier, je trainais tant bien que mal ma vieille carcasse (j'avais déjà à l'époque près de 60ans) au travers des pistes de Strangleronce.
Alors que nous marchions depuis des jours déjà dans cette jungle austère, nous vîmes enfin de loin quelques êtres à la peau bleutée et aux oreilles longues, approchant discrètement tout doute fût levé....ces défenses, ces tatouages tribaux!!! On avait enfin trouvé les trolls.

Alors que nous tentions une approche d'un veilleur visiblement assoupi sur une colline avoisinant leur village, nous fûmes pris à revers par un groupe de chasseurs qui arpentaient les environs, je tentai d'établir le contact, mais rien n'y fit... Quelle ne fut pas notre horreur de découvrir, une fois menés au village des totems et autres artéfacts louant la grandeur du dieu-sans-visage le terrible Hakkar!!

Nous espérions trouver les trolls libres, mais avions été pris au piège des trolls fanatiques du dieu sanglant.
Notre sort fut vite scellé lorsque, franchissant l'entrée du camp, le chef fit son apparition:
Il ordonna que l'on nous attache sur une sort de potence constituée d'un simple tronc mis en hauteur (à 1mètre environs). Nous nous retrouvions donc liés à ce tronc, le dos à l'air exposé au coups de fouets que je redoutais.

S'approchant de nous, le chef nous posa une simple question : LE CHI-CHI ou la MORT?

Byron, le plus jeune d'entre nous, redoutant plus que tout la mort, pris en premier la décision:ça sera le chi-chi!

Lui baissant ses culottes, tous les hommes du clan se livrèrent au plaisirs les plus bestiaux sur le jeune aventurier malheureux, si bien que, même en étant sorti vivant, étant relâché suite à cette torture, je doute qu'il pût jamais à nouveau s'assoir convenablement.

Ce fût alors au tour de Grégor, l'homme âgé d'une quarantaine d'années de se prononcer: Le...le chi-chi dit il, pensant à sa femme qui l'attendait à domicile ainsi qu'à la flopée de jeunes enfants dont il était le père.

Le même rituel cruel fut exécuté sur sa pauvre anatomie, tous les mâles du clan s'en donnèrent à cœur-joie lui faisant presque recracher ses entrailles tant leur enthousiasme était...pénétrant. Comble de l'horreur, un groupe d'une vingtaine de chasseurs rentrant de leur traque se joignirent au cérémoniel.
Ce après quoi il fut reconduit aux portes du village, sauf mais brisé.

Enfin, mon tour arriva, je clamai haut et fort, je suis vieux, ma femme repose en paix, mes enfants ont leur vie, alors je veux quitter ce monde comme j'ai vécu, en toute dignité: JE CHOISIS....LA MORT!!!

Alors le chef se tournant vers les cieux vociféra: CE SERA DONC LE CHI-CHI JUSQU'A LA MORT!!!!!